Les valeurs du coltineur

coltineur

A propos du travail

  • Plusieurs mains rendent le travail aisé.
  • Travail bien réparti ne tue pas.
  • Ne te rebute pas si tu as le travail pénible.
  • Quand le cœur n’y est pas les mains ne sont pas habiles.

A propos de l'organisation

  • De méchant fondement jamais bon bâtiment.
  • Demain est souvent le jour le plus chargé de la semaine.
  • Y penser sans cesse ne labourera pas le champ.

A propos de la rémunération

  • A toute peine est dû salaire.
  • Le travail payé d’avance a les pieds de plomb.

A propos de la satisfaction

  • Aime le travail, fuis les honneurs et ne recherche pas la faveur des grands.

Coltineur, un métier oublié ?

  • Le coltineur du passé était un ouvrier discret et essentiel, transportant des marchandises et soutenant la logistique des commerçants dans une économie peu mécanisée.
  • Polyvalent, il réalisait des tâches manuelles variées, ponctuelles, souvent pour les petites structures.
  • Sa fiabilité et sa discrétion en faisait un acteur indispensable, œuvrant dans l’ombre pour assurer le bon fonctionnement des activités commerciales.
  • Mais sans contrat fixe, payé à la tâche ou à la journée, sans représentation publique, cette activité de services était précaire et peu valorisée.
  • Il faisait partie de cette catégorie de métiers qu'on appelait hommes de peine.

Survivance du métier dans une économie mécanisée ?

  • L'avancée des droits sociaux et de la protection sociale a permis de reconnaître, organiser et valoriser une part importante de ces métiers. Ces coltineurs ont disparus, remplacés par les catégories professionnelles ad-hoc.
  • Cependant d'autres descendants des coltineurs sont toujours là, avec des appellations différentes, acteurs discrets de l'économie, toujours précaires et peu visibles.
  • Certaines activités ont été standardisées et officialisées, comme l'ubérisation de nombre de métiers de la livraison.
  • Certains survivent dans les économies parallèles et leurs logistiques clandestines.
  • Cependant, par leur mode de contractualisation, leur flexibilité et aussi leur précarité, les autoentrepreneurs ne seraient-ils pas les nouveaux coltineurs, dans les métiers manuels mais aussi dans le tertiaire et les métiers du numérique.

Un retour aux valeurs traditionnelles dans une économie numérisée ?

  • Le coltineur est ici une réinterprétation moderne du rôle, adaptée aux besoins des entrepreneurs d’aujourd’hui, notamment les indépendants et TPE/PME.
  • Soulagement des tâches ingrates : Comme les coltineurs historiques qui prenaient en charge des tâches physiques lourdes, le coltineur moderne allège les entrepreneurs de tâches administratives, techniques ou organisationnelles chronophages, permettant au porteur de projet de se concentrer sur son activité principale.
  • Discrétion et confidentialité : À l’image des coltineurs du passé qui travaillaient sans chercher la lumière, le coltineur moderne garantit une intervention confidentielle, ne communiquant qu’avec l’autorisation du client. Cela répond à un besoin crucial des entreprises en création, où la protection des idées et des données est essentielle.
  • Flexibilité et solutions frugales : Les coltineurs historiques étaient souvent des journaliers, employés pour des besoins ponctuels. De même, le coltineur intervient discrètement pour des interventions ciblées sans besoin de lier son client par un engagement à moyen ou long terme.
  • Accompagnement personnalisé : Tout comme les coltineurs collaboraient étroitement avec les commerçants pour répondre à leurs besoins immédiats.